Les rituels de l’Argei étaient des observances religieuses archaïques dans la Rome antique qui avaient lieu les 16 et 17 mars, puis de nouveau le 14 ou le 15 mai. À l’époque d’Auguste, la signification de ces rituels était devenue obscure même pour ceux qui pratiquaient eux.

Argei

Les rituels de l'Argei

Pour les rites de mai, une procession de pontifes, de vestales et de préteurs faisait le tour d’un circuit de 27 stations (sacella ou sacraria), où à chacune ils récupéraient une figure façonnée en forme humaine à partir de jonc, de roseau et de paille, ressemblant à des hommes pieds et poings liés.

Après avoir visité toutes les stations, la procession, accompagnée de la Flaminica Dialis en tenue de deuil, s’est déplacée vers le Pons Sublicius, le plus ancien pont connu de Rome, où les personnages rassemblés ont été jetés dans le Tibre.

Tant les personnages (effigies ou simulacres) que les stations ou sanctuaires étaient appelés Argei, dont l’étymologie reste indéterminée.

La continuation de ces rites dans la période historique ultérieure où ils n’étaient plus compris montre à quel point les Romains étaient traditionalistes en matière de religion.

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En ce jour, les romains célébraient les Argei (ou Argées). Ce culte remonte au début de Rome avec deux cérémonies à deux mois d’écart. La première cérémonie consistait en une procession lors de laquelle des mannequins, appelés Argées, étaient déposés dans des sanctuaires. La seconde consistait en une procession lors de laquelle les mannequins étaient retirés des sanctuaires puis précipités dans le Tibre du haut du pont sacré, le pont Sublicius. #mythologie #mythe #légende #calendriere #16mars #15mai #rome #argei #tibre

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