Le nombre de cultures en Afrique est généralement estimé à environ 2 000. Une cinquantaine seulement sont formé de plus de un million de personnes.
Les cultures africaines sont classées en cinq familles de langues : langues afro-asiatiques, langues nilo-sahariennes, nigéro-congolaises, langues khoïsan et langues austronésiennes.
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Zones culturelles en Afrique
On distingue généralement :
- l’Afrique du Nord, limitée au sud par le Sahara, habitée par des populations à majorité arabe et berbère ;
- l’Afrique subsaharienne, elle-même subdivisée en quatre sous-régions :
- de l’Ouest,
- de l’Est,
- centrale ;
- australe constituée de l’ensemble des territoires situés au sud de la forêt équatoriale.
Vers 3250 BCE s’ouvre l’ère historique avec l’émergence de l’écriture dans la civilisation pharaonique de l’ancienne Égypte. Cette émergence est probablement liée à la forte concentration de population ainsi qu’au degré d’organisation politique qui en découlait. À cette époque, les autres zones de peuplement du continent sont beaucoup moins denses, ce qui n’entraine pas les mêmes besoins en matière d’organisation sociale.
La civilisation égyptienne est l’une des plus anciennes et les plus durables : elle perdure jusqu’en 343 CE. L’influence égyptienne s’est fait profondément sentir dans les territoires qui correspondent à la Libye moderne, au nord de la Crète et de Canaan et, au sud, dans les royaumes, qui lui furent contemporains, de Koush (Nubie) et d’Aksoum (actuelle Éthiopie) notamment.
Au moment où l’Égypte atteint son apogée, vers 1500 av. J.-C., plus au sud, dans l’actuel Nigeria, se développe la culture de Nok, l’une des plus anciennes cultures d’Afrique subsaharienne. Elle est connue pour son art des poteries en terre cuite, mais aussi parce qu’elle atteste de l’utilisation conjointe d’outils lithiques et d’outils en fer, situation représentative de la transition vers l’âge du fer dans cette région.
Tandis que prospèrent et se développent les civilisations de l’aire nilotique, vers 2000 BCE ou 1500 BCE, commence la première migration bantoue vers les forêts tropicales centrales, à partir d’une localisation située au sud-est du Nigeria et du Cameroun actuels. Il s’agit probablement d’un effet de la pression démographique des populations du Sahara qui fuient l’avancée du désert. La seconde phase de migration, environ mille ans plus tard, vers -1000, les amène jusqu’en zone australe et orientale.
L’Afrique du Nord est peuplée à l’époque antique par les peuples libyens (Berbères) dispersés dans le vaste territoire de la Libye antique (Maghreb actuel). Elle est dans l’antiquité partagé entre les royaumes de Numidie et de Maurétanie. Des sites archéologiques tel le Medracen et des inscriptions en alphabet Tifinagh témoignent de cette époque. Cette région est en contact avec les autres civilisations de l’aire méditerranéenne, comme les Phéniciens, les Grecs et les Romains.
Sur la côte, la cité-état d’Utique (située dans l’actuelle Tunisie) est fondée par les Phéniciens en 1100 BCE ; Carthage, base d’une civilisation importante sur la côte nord, est fondée par des colons phéniciens de Tyr, en 814 BCE. Utique est, plus tard, absorbée par Carthage au fil du développement de cette dernière.