Selon les auteurs, cette fête se déroulait en l’honneur du Tibre divinisé ou de Vulcain. Dans ce dernier cas, les poissons étaient sacrifiés vivants dans les flammes du sanctuaire du dieu Vulcain, patron de la forge et du feu dans sa toute puissance.
Divers interprétations voient ce sacrifice comme une substitution à un sacrifice humain, une assimilation entre le Tibre divinisé et Vulcain ou encore une mise en relation avec les deux éléments symboliquement à l’origine de la vie, comme l’indique notamment l’auteur Varron : « le feu et l’eau sont donc les deux causes de la naissance : c’est pourquoi on les dépose au seuil des nouveaux mariés comme symbole de l’union. »
Vulcain commandait le feu ravageur, en opposition au feu paisible du foyer de la déesse Vesta. Mais l’étincelle de Vulcain amorce aussi la vie. Quant au fait qu’on lui offre des poissons, ce sacrifice garde à ce jour tout son mystère.