L’Extrême-Orient est la partie orientale de l’Asie. Il comprend :

  • l’Asie de l’Est (Japon, Mongolie, Corée du Nord, Corée du Sud, Chine, etc.). Pour le Japon, voir Shinto
  • l’Asie du Sud-Est (Malaisie, Birmanie, Thaïlande, Laos, Cambodge, Viêtnam, Indonésie, etc.)
  • l’Extrême-Orient russe, en particulier les provinces pacifiques et leur hinterland.

Une grande partie de l’Extrême-Orient a été influencé par les différents Empires de Chine. Notre liste comprend aussi la région d’Océanie.

extrême-orient fêtes

Fêtes en Extrême-Orient et Océanie

Semaine du 2024-06-17

  • 21 juin 2024 (1événement TP2T)


    21 juin 2024

    Aujourd'hui, les peuples Yakuts et Dolgans (peuples turques de la république de Sakha en Russie) fêtent le nouvel an, Yhyakh. Les températures hivernales atteignent parfois −60 °C, tandis que l'été est très court, ne durant que trois mois. La fête de Yhyakh (qui signifie littéralement « abondance ») est liée au culte d'une divinité solaire, avec un culte de la fertilité. #mythologie #mythe #légende #calendrier #21juin #Yakut #Dolgan #Yhyakh

  • 23 juin 2024 (1événement TP2T)


    23 juin 2024

    Aujourd'hui, les peuples turciques de religion Tengri et Altai fêtent Saya Khan, le dieu solaire. La bénédiction de ce dieu apporte fertilité et abondance. Les traditions sont proches des peuples voisins, célébrant de leur côté Yhyakh le 21 juin. #mythologie #mythe #légende #calendrier #23juin #Saya #Tengri #Altai

Zones culturelles en Extrême-Orient et Océanie

L’Asie de l’Est (ou Asie orientale) est une région d’Asie, comprenant : la Chine, la Corée (Corée du Nord et Corée du Sud), le Japon, la Mongolie (parfois rattachée à l’Asie centrale), Taïwan, éventuellement le Viêt Nam et Singapour, pour des raisons culturelles (ces pays sont plus généralement rattachés à l’Asie du Sud-Est pour leur position géographique), l’Extrême-Orient russe peut aussi être rattaché à cette région.

La Chine a été la première région colonisée en Asie de l’Est et a sans aucun doute été le noyau de la civilisation est-asiatique à partir duquel se sont formées les autres parties de l’Asie de l’Est. Les diverses autres régions d’Asie de l’Est ont été sélectives dans les influences chinoises qu’elles ont adoptées dans leurs coutumes locales.

Le fait religieux dans le monde chinois se caractérise par le pluralisme, favorisé par l’attitude de l’État : celui-ci exerce depuis le début de l’empire (iiie siècle BCE) un contrôle attentif sur les groupes susceptibles de constituer une menace pour le pouvoir et la société et met au pas les sectes trop actives, n’accordant qu’exceptionnellement l’exclusivité à un culte. Le syncrétisme et le mélange sont courants, rendant les contours des ensembles religieux flous ; on a l’impression de se trouver face à une constellation de philosophies et de pratiques plutôt qu’à des confessions.

Le taoïsme, ou plutôt les courants taoïstes, sont apparus à partir du iie siècle, inspirés par les courants du Yin et yang et des Cinq éléments, ainsi que par les écrits du philosophe Lao Tseu (ou Lao-tseu) (老子) datant du milieu du premier millénaire av. J.-C, dont le fameux Livre de la Voie et de la Vertu (Tao Tö King), est, avec le Livre des Mutations (Yi Jing), aux sources de l’ésotérisme chinois. Ces courants se sont constamment enrichis de nouvelles influences et ont fourni à l’ensemble de la religion chinoise beaucoup de ses concepts et pratiques ainsi qu’un certain nombre de divinités.

Fondé sur l’enseignement de la vie de Confucius, notamment à travers ses Entretiens et les ouvrages de ses disciples tels que Mencius, le confucianisme (rujiao 儒教) a été érigé en doctrine d’État, trouvant son paroxysme sous la dynastie Song. Naturellement voué aux interprétations des dynasties régnantes, la doctrine originelle de Confucius n’est toutefois pas nécessairement synonyme de soumission aux institutions, comme certains contemporains l’observent. Historiquement, le confucianisme a cependant contribué à imposer l’idéologie des « cinq relations » entre sujets, destinée à affermir l’ordre social et le lien cosmique entre position hiérarchique et vertu céleste.