Le shinto (神道, la voie des dieux ou la voie du divin) ou shintoïsme est un ensemble de croyances datant de l’histoire ancienne du Japon, parfois reconnues comme religion. Elle mêle des éléments polythéistes et animistes.

Depuis des temps immémoriaux, les Japonais ont adoré les kami — les esprits qui habitent ou représentent un lieu particulier, ou incarnent des forces naturelles comme le vent, les rivières et les montagnes. À chaque création d’un village, un sanctuaire était érigé afin d’honorer les esprits environnants et de ce fait s’assurer de leur protection. On croyait que les kami pouvaient être trouvés partout, qu’aucun lieu au Japon n’était en dehors de leur pouvoir. Le shintoïsme englobe donc les doctrines, les institutions, les rituels et la vie communautaire fondée sur le culte des kami.

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Fêtes du Shinto

Fêtes du mois

  • 7 octobre 2024 (1événement TP2T)

    7 octobre 2024

    Aujourd’hui, à Nagasaki, a lieu le festival de Kunchi. Il a commencé comme une célébration des récoltes d’automne à la fin du XVIe siècle et est devenu un festival de sanctuaire lorsque le sanctuaire de Suwa a été fondé en 1642. #mythologie #mythe #légende #calendrier #7octobre #kunchi #japon

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  • 9 octobre 2024 (1événement TP2T)

    9 octobre 2024

    Aujourd’hui, les japonais commencent les festivals Takayama de Gifu. Le festival du printemps de Takayama se déroule dans le sanctuaire Hie, également connu sous le nom de sanctuaire Sanno. Il est tenu pour solliciter les dieux afin d’obtenir de bonnes récoltes. #mythologie #mythe #légende #calendrier #14avril #takayama #japon

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  • 22 octobre 2024 (1événement TP2T)

    22 octobre 2024

    Aujourd’hui, les japonais de Kyoto fêtent Jidai Matsuri, le festival des âges. Les habitants participent à un défilé de reconstitution historique vêtu de costumes authentiques représentant diverses périodes et personnages de l’histoire féodale japonaise. #mythologie #mythe #légende #calendrier #22octobre #jidai #japon #kyoto #jidaimatsuri

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Zones culturelles du Shintoïsme

Le shintoïsme est une religion animiste. Le concept majeur du shintoïsme est le caractère sacré de la nature. Le profond respect en découlant définit la place de l’homme dans l’univers : être un élément du grand Tout. Ainsi, un cours d’eau, un astre, un personnage charismatique, une simple pierre ou même des notions abstraites comme la fertilité peuvent être considérés comme des divinités. Le respect des ancêtres et les sentiments de communion avec les forces de l’univers et les générations passées sont les bases spirituelles du shinto.

Issus de l’Unité cosmique, les flux fondant la vie s’incarnent en une multitude de kami. Le polythéisme qui s’en dégage est infini, dans le sens où chaque parcelle de vie est sacrée. La mythologie shinto dit qu’il existe 8 millions de kami Happyakuman (八百万?) car les kanji se lisent également yaoyorozu, signifiant une myriade, c’est-à-dire une indéfinité, un nombre inquantifiable. En descendant sur Terre pour y insuffler la vie, les kami ont créé l’archipel japonais.

Innombrables, les kami sont partout, se cachant sous les formes les plus diverses, aux endroits les plus inattendus. Il convient donc de se montrer à leur égard d’une prudence extrême, d’autant que les plus petits sont parfois les plus susceptibles. Leur caractère est ambigu, comme la nature elle-même. Tous, y compris les meilleurs d’entre eux et les plus grands, possèdent un « esprit de violence », arami-tama (荒御魂), qu’il faut se concilier ou neutraliser par des rites appropriés.

Certains sont même dangereux dans leur principe, tels les « dieux des épidémies » ou les « dieux des insectes », prédateurs du riz. Tous peuvent vous frapper d’un tatari (祟り). Les définitions anciennes qui en sont données ont un caractère plus physique que moral : c’est ainsi que le contact de la mort, du sang, des excréments provoque une souillure rituelle ; mais la vie en société entraînera un élargissement de cette notion de tsumi, et l’on qualifiera ainsi certaines infractions sociales (destruction d’une digue de rizières).

Dans son principe toutefois, le tsumi, comme le tatari qui en est la conséquence quasi automatique, semble devoir être défini d’une manière à la fois plus vague et plus générale. De nombreux exemples, même récents, montrent en effet que l’on peut être frappé par un tatari pour peu que l’on ait empiété, fût-ce inconsciemment, sur le domaine d’un kami ; le tsumi est en somme la transgression de certaines limites, non toujours formellement interdites ni précisées, mais chargées d’un potentiel magique redoutable dû à la simple présence du kami.

Les rituels de purification revêtent une importance singulière dans la croyance shinto. Pour échapper aux conséquences d’un tatari imprudemment encouru, il convient de « purifier » son entourage (祓う) ou soi-même (清む). Ces deux termes sont employés pour définir des actions usuelles de nettoyage « balayer, nettoyer, laver », et d’autres plus symboliques avec les ablutions rituelles.